L'histoire de la serrurerie
Vous allez découvrir avec cette page l'histoire de ce métier qu'est le notre au quotidien et comment ce domaine est arrive aux particuliers et aussi aux entreprises avec le temps pour cause de protection nécessaire face aux autres.
Récit explicatif
En 1823, Morisot Entrepreneur dans le domaine du bâtiment, donna aux personnes et entreprises la définition suivante de la serrurerie (et plus largement de son domaine de compétence) : la serrurerie a deux types de fournitures et matériaux.
Le 1er type concerne tous les ouvrages qui se fabriquent dans l'atelier, entre la forge et la lime, tels que les gros fers, les grilles, les rampes, les balcons.
Le 2ème type concerne les objets en fabrication, connus sous le nom de quincaillerie telles que les serrures, les cylindres, les verrous etc
A l'époque, un simple quincaillier marchand pouvait vendre tout ce qui était nécessaire et utile à l'usage domestique et donc des éléments de serrurerie sans trop chercher les réglés pour bien se protéger comme de nos jours. Les grands fabricants de serrures du XIX et XX siècle, tels que les Bricard, Vaillant, Fontaine, Fichet sont devenus avec le temps les vrais successeurs des quincailliers marchand habituels a l’époque, dont la corporation pour avoir été moins prestigieuse que celle des serruriers, n'en était pas moins indispensable à la vie quotidienne des citoyens. Ce qui avec le temps a beaucoup changer pour mieux se protéger, surtout pour les entreprises.
L'histoire des métiers parisiens comme a leurs habitudes jusqu'au XVIII siècle est remplie de querelles de préséance, de prérogatives, de procès et d'appels au roi pour limiter la concurrence entre les artisans du fer qui n'étaient pourtant pas si nombreux que cela. Ces querelles ont débutées par la plupart, par les maîtres serruriers qui étaient soucieux de protéger leurs droits et privilèges a cette époque. En 1537, à la demande des gardes du métier, le roi Henri II accorda des lettres patentes aux serruriers, stipulant que les ferronniers, merciers et marchands faisant et exerçant train et trafic d'ouvrages dépendant et concernant le métier ou manufacture de serrurerie seront sujets à la visite des jurés serruriers pour mieux gerer le travail réalise. les marchands mercier vendaient du fer en barre, du plomb, du cuivre, des objets de quincaillerie, comme des cadenas et aussi quelques serrures. Leur statut fut confirmé par le roi Louis XIII en janvier 1613.
C'est le vendredi 12 mars 1677, que le parlement conçoit un nouvel arrêt concernant la visite des jurés serruriers chez les artisans qui vendaient des serrures et divers objets de quincaillerie, ce qui fut un changement encore pour ce métier. Cet arrêt mentionne que la cour a maintenu et gardé aux maîtres serruriers au droit de visiter deux fois l'année les boutiques et maisons des dits marchands merciers , les ouvrages de serrures, gonds, pattes, verrous et fiches qui s'appliquent tant aux portes qu'aux fenêtre des maisons seulement, suivant et conformément à l'arrêt du samedi 26 juin 1638; à la charge par les jurées serruriers d'appeler un garde des dits marchands merciers pour assister avec les dits jurés à ladite visite sans frais. Fait défense aux dits serruriers de visiter les autres ferrures, ni de vendre et ne débiter aucune marchandise de serrurerie que celles qu'ils auront fabriquées dans leurs maisons et boutiques.
A plusieurs reprises, et encore en l'an 1776, des ordonnances de police furent appliquées, pour interdire aux ferrailleurs de réparer de vieilles clés, d'autres articles mentionnant même que léon devait rapporter à la police dans la quinzaine, toutes les clés vieilles ou neuves dépourvues de leur serrure sous peine d'amende. C’était une période ou nombreux n’étaient pas a l’écoute de ce qui devait être réalise. Les boutiques ou magasins de serrurerie ne donnaient pas toujours les renseignements suffisant sur leurs enseignes, C'est ainsi que Les maîtres serruriers suspendaient souvent une clef au dessus de leur atelier , ou deux clefs en sautoirs. Sans avoir le monopole sur ce genre d'enseigne. C'est en 1730, qu'un marchand quincaillier à Paris, qui se nommait Jean Nolan n'hésitait pas à s'intituler comme : entrepreneur de ferrure et de serrurerie, un grand changement.
Les Serruriers et quincailliers a Paris et en France étaient plutôt considérés comme dépendants les uns des autres que concurrents sur les marchés de la construction. De plus en plus les serruriers trouvèrent leur compte à acheter des serrures toutes faites pour gagner du temps, et ils en fabriquèrent de moins en moins au profit d'autres entreprises qui se sont spécialisées. Cependant les serruriers devaient façonner la serrure et la clef s'ils voulaient présenter leur travail ou leur chef d'œuvre. Afin d'être admis dans le clan des maîtres serruriers.
Le fer forgé fut abandonné pour plusieurs raisons
La première raison est la destruction et aussi la sécheresse du style classique qui était habituel a l’époque, le style louis XV disparaît de la création artistique en ferronnerie et sera remplacé par des formes plus créatives, formes droites et régulières, carrées qui deviendront à la mode grâce aux ornemanistes, Neuffroge, Moreau, Forty.
La deuxième raison est l'utilisation progressive de la fonte malléable qui devient le matériau privilégié des artisans du métal, car la fonte de fer est plus facile à travailler pour les professionnels. C'est en 1722, les travaux de Réaumur et les travaux de l'académie des sciences pendant le XVII siècle s'effectuent avec l'utilisation de la fonte malléable qui provoqua un extraordinaire engouement.
C'est alors que de nombreux serruriers durent laisser leur place aux fondeurs, dans l'exécution de divers travaux, comme la création de fenêtres en fonte, de balcons ou appuis, de palâtres de serrures et de marteaux de portes et plaques décorative.